Le Réseau Africain de Forêts Modèles est un ensemble de paysages dans lesquels est mis en place et assuré le bon fonctionnement d'un système de gestion participative qui allie les besoins sociaux, économiques et culturels des communautés locales à l'aménagement durable des espaces forestiers africains, sur la base d'un partenariat volontaire incluant tous les intervenants en milieu forestier.
Membre du Réseau Internationale de Forêts Modèles (RIFM), le RAFM est né en 2009, bénéficiant du soutien des gouvernements du Cameroun et du Canada.
Il compte à son actif deux Forêts Modèles (FM) au Cameroun : la Campo-Ma'an Model Forest (CaMaMF) dans le sud, et la Forêt Modèle de Dja et Mpomo (FOMOD) à l'est.
Le réseau ne cesse de s'étendre avec 3 Forêts Modèles en construction (FMc) en RDC, plus précisément dans le Mayombe, le Nord Kivu et l'Equateur. Des démarches très avancées pour la création de Forêts Modèles sont en cours en RCA et au Rwanda. Des perspectives prometteuses se laissent aussi entrevoir dans la région de Conkoati au Congo Brazzaville, au Ghana, au Sénégal, au Maroc où il s'agit d'intégrer dans le Réseau Africain la FM de l'Ifrane qui appartient pour l'instant au Réseau Méditéranéen, ainsi que dans plusieurs autres pays qui ont manifesté leur intérêt pour les FM.
LE RESEAU AFRICAIN DES FORETS MODELES :
RépondreSupprimerLe Réseau Africain des Forêts Modèles est une organisation panafricaine créée en 2009
avec l'appui des gouvernements du Cameroun et du Canada. Il a pour mission de « faciliter
l’ établissement, le développement et le fonctionnement d’un réseau africain de Forêts
Modèles, représentatif de la richesse et la diversité du continent, bien gouverné et doté
des moyens humains, matériels, et scientifiques nécessaires au développement durable des
territoires forestiers et à la valorisation économique et sociale de leur diversité biologique,
humaine et culturelle ».
Ouvert depuis 2009 à Yaoundé au Cameroun par le Réseau Africain des Forêts Modèles (RAFM), le
secrétariat du RAFM, travaille pour le développement des Forêts Modèles en Afrique et leur mise
en réseau. Depuis 2010, le processus d’extension du RAFM a abouti la sélection de cinq nouveaux
sites de Forêts Modèles en RDC (3 Forêts Modèles y sont en construction au Mayombe- Bas Congo,
le paysages du Lac Tumba en Equateur et du Parc de Virunga au Nord Kivu) ; en RCA (dans le paysage
de la Lobaye) et au Rwanda (territoire de Gishwati).
En collaboration avec les gouvernements, les acteurs des Forêts Modèles et des partenariats
nationaux, régionaux et internationaux riches et variés, le Secrétariat du RAFM explore et facilite
les possibilités d’établir grâce à l’approche Forêts Modèles un équilibre entre les actions de
développement aux niveaux local et la conservation de la biodiversité. Le but est de faciliter la
compréhension du concept de Forêts Modèles par les gouvernements et les acteurs de la gestion des
territoires forestiers, afin qu’ils puissent l’utiliser dans la mise en œuvre de réponses pratiques aux
problèmes de développement et de durabilité qu’ils se posent.
Le RAFM porte une attention particulière sur les projets innovants et créateurs d’effets
d’entraînement. Les volets gouvernance et développement économique sont mis en œuvre en
collaboration avec un ensemble de partenaires tels que l’université de Yaoundé I, l’université Laval,
l’université de Colombie britannique, la Forêt Modèle du Lac St Jean, FP Innovations et AFRICAD au
Canada, Prym Partners et le Centre Technique de la Forêt Communale au Cameroun, le Réseau Ibéro
Américain de Forêts Modèles, CUSO-VSO, UICN, WWF, SNV, etc. Avec les populations locales, les
industries forestières et agroforestières ainsi que les communes rurales, il explore les possibilités de
stimulation et de création d’activités novatrices et porteuses de valeurs ajoutées pour une gestion
forestière écologiquement, économiquement, socialement et culturellement viable. Les stratégies de
développement de chaque Forêt Modèle tourne autour de :
• La transformation et la valorisation des Produits Forestiers Non Ligneux par la domestication
et la vulgarisation des produits à haute valeur ajoutée ;
• La fabrication et la commercialisation de produits pharmaceutiques ;
• La valorisation des pratiques agricoles respectueuses des conditions biophysiques des milieux
naturels par le biais du renforcement des capacités à la production à base de biofertilisants
• La maîtrise des techniques modernes d’élevage pastorale, d’apiculture, de pisciculture et de
sylviculture ;
• La promotion de l’entreprenariat local grâce à la valorisation des produits secondaires par le
biais de la valorisation des résidus du bois, avec la mise en place d’un centre de prototypage
(parpaing et autres) et de ressources ligneuses pour l’amélioration de l’habitat ;
La création des unités de séchage du bois et de fabrication des meubles ;
•
• Le développement du patrimoine, des produits de terroir et de l’écotourisme visant
l’inventaire du potentiel faunique et la formation aux petits métiers liés au tourisme ;
• L’innovation en matière d’hydraulique et d’énergie rurales en vue d’aborder les enjeux
d’accessibilité et de viabilité liés à la valorisation des résidus organiques et, en général, à la
production locale d’eau et d’énergie pour les besoins domestiques et productifs .